La cogitation du mois

UN PROLAPSUS C’EST GRAVE DOCTEUR ?

Non, un prolapsus ce n’est pas grave. Même s’il génère une gêne, une pesanteur, des troubles urinaires et une atteinte à notre image corporelle, il ne s’agit pas d’une maladie grave.

Comprendre et connaitre :

Un prolapsus peut être gênant mais ne donne pas de douleurs.
Les douleurs que l’on peut avoir viennent donc d’ailleurs.
Le prolapsus est appelé couramment « descente d’organe ».
Les termes médicaux sont, selon le type de prolapsus : cystocèle, hystéroptose, rectocèle.
Un prolapsus n’empêche pas les rapports.
Un prolapsus ne requiert pas un traitement urgent.
Un prolapsus n’est pas toujours opéré.
Le pessaire n’est pas réservé aux personnes âgées.
Le pessaire peut être utilisé de manière souple, au sport par exemple ou en prévention.
La rééducation ne fera pas « remonter les organes ».
Mais la rééducation peut parfois limiter certains inconforts.
Un prolapsus est une hernie vaginale, il suit donc la même évolution que toutes les hernies.
Le prolapsus s’aggrave avec le temps mais pas à la même vitesse chez toutes les femmes.
Si la gêne devient trop importante et qu’aucun traitement médical n’a été probant, on peut se faire opérer.
Se faire opérer d’un prolapsus ne signifie pas devenir incontinente car de nos jours, il existe des interventions associées pour l’incontinence.
Le prolapsus vient du fait que certaines structures sont abimées. Les accouchements en sont la principale cause mais sont aussi impliqués la génétique tissulaire, le surpoids et les efforts répétés constamment (toux chronique, constipation chronique, métiers physiquement difficiles).