Dr Fitremann Chirurgie Urologique
Mycoses et vaginites
La vaginite est une inflammation du vagin qui peut être d’origine infectieuse ou irritative non infectieuse. Elle se manifeste le plus souvent par des pertes vaginales et des douleurs.
Elle est presque toujours associée à une irritation de la vulve, c’est pourquoi on parle généralement de vulvovaginite.
La vaginite est une maladie très répandue qui touche presque toutes les femmes au moins une fois dans leur vie.
La vaginite mycosique est la cause la plus fréquente, elle peut s’appeler mycose vulvo-vaginale ou candidose vaginale. D’autres germes peuvent être en cause: des parasites (Trichomonas…), des bactéries (Mycoplasme, Gardnerella vaginalis, Chlamydiae, Gonocoque…), des virus (herpès génital…). Certains germes sont transmissibles par voie sexuelle (herpès génital, Trichomonas, Chlamydia, Mycoplasme, Gonocoque…).
Mycoses et Vaginites
Médecine Régénérative
Une fois sur trois environ, la vaginite n’est pas due à une infection. Elle peut être liée à une irritation, une réaction d’intolérance à des produits chimiques (gel douche, savon, mousse et huile de bain, gel lubrifiant, produits contraceptifs tels que les spermicides ou préservatifs, produits antimycosiques à usage local…), à une irritation vulvo-vaginale mécanique (sous-vêtements synthétiques et serrés, serviettes hygiéniques…), à la présence d’une dermatose étendue à la vulve et au vagin (psoriasis, lichen scléro-atrophique, eczéma…) ou en rapport avec la ménopause (modification du pH vaginal, sécheresse vaginale…).
Les symptômes peuvent être des démangeaisons, des sensations de brûlure au niveau de la vulve et du vagin, un écoulement vaginal abondant et inhabituel, des douleurs lors des rapports sexuels, des brûlures en urinant, des grandes lèvres enflées, rouges et douloureuses avec parfois des vésicules en cas d’herpes.
Mycoses et Vaginites
Traitement associé
L’excès d’hygiène (toilettes trop fréquentes et/ou avec des produits irritants, douches vaginales, utilisation de produits intravaginaux) est un facteur favorisant car cela peut abîmer les muqueuses et entraîner un déséquilibre de la flore. En effet, la flore vaginale est composée de bactéries non pathogènes ayant un rôle régulateur, les lactobacilles qui offrent une protection contre les infections vaginales. La pilule, le stérilet, le diabète, certains traitements (les antibiotiques par exemple), le tabagisme, la ménopause peuvent déstabiliser le PH vaginal, remettant en cause l’équilibre de la flore vaginale.
Le traitement des vaginites infectieuses est essentiellement médicamenteux (antibiotiques, antifungiques, antiviraux). Evidemment en cas de transmission, il faut agir en amont.
Le traitement des vaginites non infectieuses est plus complexe, il réside d’abord dans l’éviction ou le traitement de la cause. Des probiotiques sont souvent bienvenus. Des corticoïdes parfois nécessaires dans certaines pathologies comme le lichen scléro atrophique.
Les traitements régénératifs, notamment les LED peuvent avoir une place de choix dans les vulvovaginites récurrentes (hormis les affections sexuellement transmissibles évidemment). Ils peuvent améliorer la qualité tissulaire vaginale, rétablir un PH vaginal physiologique et donc permettre de recouvrer une flore vaginale normale. Il est aussi possible de stabiliser la situation pro-infectieuse en ciblant les germes et les mycoses (LED bleues).
Photobiomodulation (LED)
Traitement
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Dr Fitremann chirurgien urologue à Melun
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